2008/05/15

A DERROTA DO NEOLIBERALISMO DE ESQUERDA



Como bom complemento ao comentário anterior ao texto de Vital Moreira, publica-se este texto sobre a falência do neoliberalismo de "esquerda".


«(...) De Ségolène Royal à Romano Prodi, de Walter Veltroni en passant par Dominique Strauss-Kahn, de Gordon Brown à Pierre Moscovici, tout ce beau monde vogue allègrement sur un bateau ivre sans gouvernail. L’échouage était prévisible : il a eu lieu.

Mais de quoi s’agit-il ? D’une défaite de la gauche ou d’une victoire d’une droite « décomplexée » comme l’affirment la plupart des commentateurs médiatiques ? Pour justifier cette hypothèse, ils s’appuient sur le « vieillissement » de la population européenne, sur son besoin de sécurité, sur la peur des étrangers, et que sais-je encore. Cette sociologie de cuisine permet, en fait, de ne pas chercher les raisons politiques d’une défaite… politique.
La réalité est autre et d’une certaine manière, hélas, plus simple : les années 2000 ont été marquées par la paupérisation des classes pauvres et moyennes en Europe occidentale, en particulier depuis le passage à l’Euro pour l’Italie et la France. D’après des économistes objectifs, les ménages italiens et britanniques vivent dans un tel état de surendettement qu’ils devraient être déclarés en faillite. Le niveau de vie de la classe moyenne recule de 2 à 4 % par an dans la péninsule. Quant aux Britanniques, la pauvreté commence à avoir des conséquences sur la nutrition des enfants dans certaines villes du nord de l’Angleterre et du Pays de Galles. Et nous n’aborderons pas ici le reste du paysage social, c’est-à-dire l’éducation publique, la santé ou les infrastructures en ruine depuis bien des années.
Cette situation catastrophique est le résultat des politiques libérales menées depuis une vingtaine d’années. Or, cette tendance s’est accentuée depuis peu, en particulier sous la gouvernance de Prodi en Italie, de Tony Blair et Gordon Brown au Royaume-Uni. Vaches maigres pour les pauvres et soutien indéfectible aux riches, le dernier exemple en date étant la transformation en obligation d’état des « crédits pourris » des banques anglaises. Au mépris d’ailleurs de toutes les règles du fameux « marché », les contribuables britanniques vont devoir assumer les pertes des banques pour la modique somme de 65 milliards d’euros. C’est une politique de collectivisation… mais seulement pour les pertes des banques !Non, Gordon Brown ou Walter Veltroni ne sont pas des sociaux-démocrates mais des fidèles exécutants des politiques libérales, qui deviennent de jour en jour plus agressives pour les citoyens modestes. (...)» (Gauche Républicaine)


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